Nous sommes dans l’univers des bulles et il s’agit de décrire le mode d’élaboration des vins « pétillants »
Sur le plan technique il n’y a pas de différence. Il s’agit d’ajouter à un vin récemment vinifié un mélange de vin, sucre et levure qui permettra la création de gaz et donc de bulles lors de l’ouverture du flacon.
Mais revenons un peu en arrière. La paternité de la méthode Champenoise qui consiste a transformé un vin « tranquille » en vin « effervescent » est attribué à Dom Pérignon qui était moine Bénédictin à l’abbaye de Hautvilliers (près d’Epernay)
Par la suite d’autres régions Françaises ont élaboré des vins effervescents. Certaines cuvées moins réussies utilisaient cependant le qualificatif « méthode Champenoise » ce qui nuisait à l’image du Champagne. Dans le même temps le terme Crémant de Champagne était utilisé.
En 1990 la législation a clarifié les termes et désormais seuls des vins issus et produits dans l’aire d’appellation Champagne ont la possibilité de parler de « méthode Champenoise ». Pour les autres régions le qualificatif « méthode traditionnelle » est usagé. En contre partie le mot Crémant n’est plus utilisé pour des vins issus de la Champagne. Il y a 7 appellations Crémant en France : le Crémant de Loire, le Crémant de Bourgogne, le Crémant de Bordeaux, le Crémant d’Alsace, le Crémant du Jura, le Crémant de Limoux, le Crémant de Die.
Dans les 2 cas il s’agit de proposer des vins de qualité à qui l’on a laissé le temps de « la prise de mousse » contrairement à d’autres pétillants pour lesquels on ajoute directement du gaz sans passage en cave.
Selon votre goût vous préférerez
- Brut nature (0-3 g par litre)
- Extra brut (0-6 g par litre)
- Brut (0-12 g par litre)
- Extra-sec (12-17 g par litre)
- Sec (17-32 g par litre)
- Demi-sec (32-50 g par litre)
- Doux (plus de 50 g par litre)