Au programme Bordeaux rive gauche.

Nous avons dégusté :

Ch HAUT-BRION PESSAC LEOGNAN 1994 :

Belle éclat avec une couleur grenat et reflets orangés.
1er nez fermé puis viennent des notes de réglisse. A la rétro-olfaction une note d’éther qui masque d’autres arômes éventuels.
Début de bouche souple puis une légère amplitude avec ce rappel éthéré et une finale un peu acide et des tannins plutôt secs.
Peu d ‘évolution aromatique pendant 15 minutes dans le verre.

On espère en regoûter ultérieurement et avoir plus de plaisir et de complexité. 1994 est considéré comme un bon millésime.

Ch BEYCHEVELLE ST JULIEN 1997 :

Une belle brillance, une couleur grenat et des reflets orangés nous confirment que nous allons déguster un vin âgé.

Des notes typiques de sous-bois, champignons et fruits à noyaux.
Début de bouche souple puis confirmation des arômes olfactifs avec de la chaleur et de l’élégance. Une finale u peu confite très agréable malgré des tannins un peu secs.
Un vin à boire maintenant car il ne va pas s’améliorer. Une belle réussite pour ce millésime 1997 qui n’est pas l’année du siècle. Beychevelle confirme une fois encore sa grande régularité.

Ch DUHART MILON PAUILLAC 1996 :

Couleur grenat reflet orange.

Des notes de sous-bois, fruits noirs compotés puis humus décomposé.
Une bouche souple suivie par une légère vivacité avant une finale chaude accompagnée par des notes de chocolat.
Beaucoup de générosité pour ce grand vin qui nous régale à tous les stades de sa vie.
L’évolution des arômes après 15 minutes dans le verre nous confirme qu’il est temps de le boire.

Cette dégustation a mis en évidence que les millésimes du Bordelais des années 91 à 97 (sauf 95 pour certains) sont à leur apogée.